lundi 27 août 2007

Sur un nuage


Pour une reprise, c'est tout ce que j'ai fait... En pensant à notre escapade loin des enfants. L'été des amants comme à vingt ans. Pas trop de détail. Juste l'idée... Pourquoi pas?

Ils voguent sur un cumulus nimbus triomphant... Qui, de loin, peu les voir s'aimer encore? Au gré du vent, d'une côte à l'autre, d'un regard à l'unisson, ils s'enlacent et partagent
le même moment. N'est-il pas?


Le passage à l'Anto-biographie est là, si présent, qu'il vaut mieux ce taire plus avant. Miaou mi-Aout. Vive la réalité virtuelle. À plus tard les rêveurs pour l'effet boomerang.
Bien le bonsoir de chez nous.

dimanche 26 août 2007

Que la route est belle

J'ai mangé des yeux pas loin de deux mille bornes durant ce voyage. j'ai aussi flingué les crédits de ma carte CO2 durant mon périple. Que la route est belle sans penser au compteur à gaz. J'ai apprécié, in situ, de superbe spot naturel, rencontré quelques belles personnes et retrouvé le goût de l'aventure.
Me voici donc de retour dans l'atelier, il fait bon de voir que rien n'a bougé, le chevalet est toujours là et les peintures encore fermées. Aucune envie de travailler en ce jour.

Juste l'envie de vous raconter, mais par où commencer?
Le début me semble préférable; En voiture s'il vous plaît!
Un passage d'une semaine en Bretagne à Dinard et son "onze zoute" devenu légendaire, puis voici l'île aux Moines dans mon golfe préféré, ensuite la petite ville d'Aurey et ses vieux murs, puis la presqu'île du Crozon et sa belle plage aux falaises trouées, une virée le soir plus au sud à Pont Aven, un dodo et puis un tour sur les îles de Noirmoutier et de Ré fortement vantées et très "ventées" en vérité. Puis vint la Vendée avec La Baule et les champs de maisons de Brétignol-sur-Mer, un passage sous les arcades de La Rochelle et son marché couvert, la petite pause en ville de Saintes avec son auberge de jeunesse pour vieux. Sur la route voici Montauban et ses chemins de traverses d'où émerge l'espoir... Puis Toulouse ma rose cité de naissance et notre halte dans ses environs chez les Jacquemet-Baltzer pour des retrouvailles des plus sympathiques (Merci sœurette de coeur), Puis près de Carcassonne voici la cité de Lagrasse et moi devant les gentils amis art-brutistes du musée de Céres, et enfin pour finir en beauté la fête votive de Manduel et la famille Rémoise enfin retrouvée au bord de la piscine du frérot et sa gentille Fabi...
Trop de chose en vérité. Trop c'est beau. Un petit goût de pas assez. On y repassera cela est sûr. À Demain, si tout va bien pour le compte à rebours de mes prochaines petites vacances. J-2567... J-2566... J-2565... Etc...
Faut avoir le moral bien accroché.

mercredi 22 août 2007

Golden boy








Moâ z'aussi, je peux faire le "golden boy" pendant le crack boursier de cette été. Je suis tranquille dans mon élément, manque que l'acrylique. De l'action sous l'eau, histoire de faire surface dans le Cac40.
Anto "côté Pistache". Coup de soleil garantie, placement idéal. Il est pas beau l'Anto qui bronze dans l'eau du frérot. Mine de rien c'est bien la vie d'artiste. Attention tout de même à la tasse à marée basse!...

mardi 21 août 2007

Bande à part

Me voici à Manduel, sur la terrasse du mas du petit frère qui nage dans le bonheur à en croire son sourire béa sur la droite... Panoramique avec nos deux "golden boy" préférés à nos cotés. L'Dom et L'pansu sont à eux deux l'évocation de nos frasques nocturnes et de nos appétits voraces en sensations fortes. Rappel de nos jeunes années passées à Reims, ville des rois et surtout des "Coupettes" de Champagne bues à gorges chaudes. Ah ... Nostalgie partagée!
Quand tu te mets à table... Tu ne bois pas que du Perrier.

lundi 20 août 2007

Garde-manger pour l'amateur

Petit Poucet, en manque d'art brut, je suis arrivé à Lagrasse chez la vieille dame... Amis des artistes et de leurs histoires.

J'ai vu sa collection mais qu'en dire sans heurter.

Derrière cette porte quelques centaines de tableaux, amis ou pas. En vrac... Accrochés à qui mieux mieux, tant la place semble à manquer. J'en garderai l'image d'un fourre-tout pour les amateurs d'artistes à fleur de peau, l'extravagance d'un cabinet de curiosités à visiter en bonne santé mentale.


À l'intérieur, Stanikowski prend la vedette, tant son talent était grand; Macréau fulgurant en noir et blanc; Haddad rend hommage à l'oreille de Vincent, étonnant; Jaber plus fort en sculpture que jamais. Surprise, les dessins encrés de Murua ont de la force; Paéla autour du cadre enferme le motif avec de petites phrases, Aîni et sa tourmente passion des chairs occupe l'espace; Taillandier en beauté. Pour finir, le petit punk Rigal en bois polychrome trône sur une table...






Partout des tableaux, des sculptures, des "ex-voto", des dessins et des céramiques et autres raku. J'ai mal à la tête et ne peu plus rien voir... L'envie de partir se fait sentir. Le temps de remercier Catherine pour l'accueil charmant qu'elle nous a prodiguer et nous filons voir
le frérot pour l'apéro.

vendredi 17 août 2007

Mythe de la caverne


T'es rien ou pas grand chose, juste sortie d'un trou.
La mémoire des pierres, le ventre de la terre.
Césame, ouvre moi!

mercredi 15 août 2007

Mistigri à la mi-août


Musique répétitive de l'Anto...
Petits petons sur une parcelle rouge passion.
Peau de tambour et peau de chagrin.
Une figure amie est partie durant l'été.
Elle adorait les chats, la dame Annick.

En voici un pour elle. L'animal est docile. Le nuage en partance pour les cieux et les yeux de la miss. "Mistigri, je suis un peu triste, dit lui au paradis." Ma rue n'est plus pareille sans elle.

mardi 14 août 2007

Anto veut croquer du gateau

C'est pas tous les jours qu'on a le droit à des gâteries...
Merci à tous ceux qui se sont cotiser pour.
45 c'est un bon chiffre? ...

lundi 13 août 2007

Le baiser au clair de lune

Il est fini et c'est chez Artémise maintenant...
Mais pour combien de temps?
Le temps d'une étreinte.

dimanche 12 août 2007

Sans complexe

Mon Pascal et mon Christian se sont rencontrés pendant les festivités du 11 Aout et cela n'a été que des ventripotés de fou rires. Voici, en exclu, une de ses scènes garguantuesques qui ont jalonnés nos soirées Dinardaises. Ils sont pas beaux, mes zigotos aux ventres bien ronds. Ils ont un sens inné du contact, pas vrai?

mercredi 8 août 2007

Ciel et intérieur

J'arrive à Dinard chez Christian et Éliane et hop au travail...

Me voici en plein air pour travailler sur la grande toile pour l'expo du Casino où cette année chaque galerie expose une œuvre pour être représenter.
La toile est vierge. Je la titre juste avant de la commencer. Dans ma petite caboche résonne un "Baiser au clair de lune" sur la promenade de la plage de l'écluse. Allez, en avant! Je tartine le fond d'une préparation dont j'ai le secret... Je la laisse sécher un peu et dans le demi frais j'y plante les fusains à pleine main. Je trace des lignes et creuse mon sillon d'amour dans la matière. Ils sont deux, l'instant figé, l'offrande ultime. Jeu de main, jeu de vilain. Touche à touche, bouche à bouche. Pleine lune pour ces amants.
Le dessin vient tout seul sans trop de peine... La fièvre ou la chaleur du soleil sur ma peau attise ma libido. "Pauvre Anto... Le souvenir de ton premier baiser est bien loin...".


Voici que le temps se couvre, un classique cet été... J'attaque la couleur et la pluie s'annonce et moi de rentrer pour fignoler les manques. je reprendrai, dehors demain, si le temps est clément.



J'ai toujours aimé peindre sous le soleil, comme si j'étais à la plage ou en Provence... Tout près de la Sainte Victoire, si chère à Cézanne; comme si j'avançais les pieds dans les blés d'or d'un tableaux de Van Gogh -mais alors, sans les corbacs dans le fond-; comme si Gauguin, dans ses îles marquises, entouré par ses vahinés me faisait un clin d'œil. Flashback de peintre me diriez vous. Mais faut pas les oublier les "mordus du soleil", ils ont leur place au panthéon sous les néons. Lumières du jour pour eux et clair obscur pour moi. C'est comme cela qu'on se la grille au soleil.


Le soir approche et le dîner aussi. La lune tient son rôle.
Nous veillons tard et discutons des jours avenirs. Christian et Éliane semblent déjà aimer le tableau... poser en attente sur le petit tabouret.

Jeudi, faut le livrer... Alors, on va pas le rater ce baiser nocturne.
"C'est là qu'il faut assurer l'ami". Bonne nuit les amoureux.

dimanche 5 août 2007

C'est pas fini



Accroche coeurs
Juste des ébauches, le premier jet, des essais, des petits débuts prometteurs...
Juste sur le coté cœur, pas si loin des lèvres les mots d'espoir.
Sur la planche je planche.
Juste très juste. Pas le temps de finir ceux-ci, je range et part en vacances.
Je vous souhaite, amis surfeurs de ma prose illustrée, belles vies en ce mois d'août.
Espère vous envoyer des news sur ce blog pendant encore quelques jours.
Puis viendra un petit silence radio vers le 13 août... Plus d'ordinateur sous la mano.
À bientôt... les cœurs bien accrochés...

jeudi 2 août 2007

Y'a quelqu'un ?


Sucy-en-Brie, en plein essor...

Ma petite ville désertée.
Ma rue toute nue.
Ils sont tous partis à la plage, ou quoi?

Je pars prendre le vent du large
en face au bijou bar...

Au moins, je peux boire un coup avec les gentils patrons.
Voire mieux... Tapez une belote au comptoir avec eux et boire un coup.

Petit conseil:
Ne jamais s'installer en centre ville, il y a toujours un bar à coté.

Vers de nuit


N'en déplaise à la nuit, j'irai décrocher ton cœur.

Évasion


La clef des champs à portée de main
je plante mon nez au milieu du foin.
Je me roule dans la paille et respire fort...

Voici une pilule du bonheur pour mieux dormir.
Me souvenir qu'avant je gambadais dans les prés
non loin d'un clocher.

Maintenant, j'suis dans la cité verte! ...
Le pinceaux à la main, le nez dans l'acrylique
et j'agite le drapeau rouge...

Et j'ai plus de blé à coucher.

À table...

Poivre de moi, je vais mettre du piment dans ma relation.
Au paradis de la maniguette, j'embraserai ton gosier.

Il est l'heure de passer à table, mon garçon.
À tes moulins Don Quichotte de la table!
Ton assiette est vide et la faim tiraille le ventre.
Picasso disait: "quand on peint ont doit laisser son corps
au vestiaire". C'est vrai que celui-ci fait pique assiette...
Mais ce midi, je ne veux pas jeûner.

Moi! J'aime le poivre noir de Malabar ou d'ailleurs.
M'en vais parler en privé avec mon ventre.





-"Une bavette, s'il vous plait!"
-"La cuisson?" demanda le garçon de salle.
-"Bleue. Évidement."
Propos d'Yves Klein au bistrot du K561. Burning Street. London.

La luna


Inspiré par un rayon de lune
Me suis levé et suis parti.
Café sans croissant, ni croix à porter.
Je l'ai rêvé et dessiné ce matin
Il faisait encore nuit.



mercredi 1 août 2007

Loin et si proche


Papier de rien devenu une offrande suprême.
Sa petite absence se faisait sentir.

À l'aube des robes en fleurs, je ne voulais plus lui mentir.

"Fait ta route loin de nous
Notre sol est plus sombre.
Tes comètes sont célestes
Pense à nous petite reine."

Au soir des aux-revoirs, je ne voulais plus la retenir.




Petit message en passant:
Ne faites pas d'enfants, ils partent et alors ils vous manquent.

Près de la falaise


Aujourd'hui, je m'suis réveillé en grand forme.
À l'atelier, ce matin, j'ai rangé un peu
avant d'attaquer la falaise.
Devant moi, les pinceaux baignaient dans leur jus.
Du coup, j'ai pensé à mes petits poissons.
En voici un nouveau qui fait le dos rond.