mercredi 3 novembre 2010

Retraite obligatoire pour les syndicalistes




Mes vieux ouvriers toujours en poste

Il n'aura pas fallu 40 annuités pour eux et c'est force de constater que les conditions de travail sont éprouvantes chez moi. Ils ont eu beau faire grève, défiler sur leur lieux de travail, Rien à faire! L'artiste esclavagiste que je suis les usera jusqu'à que mort s'en suivent.

Voyez! ils en ont perdu leurs cheveux à force de revendiquer le droit à un repos qu'ils disent mérité. Pas de régimes spéciaux pour mes pinceaux. Le bureau des plaintes est fermé. Qui a dit que j'étais gentil? Ils pourront vous témoigner que je les maltraite: ils n'auront pas gain de cause. C'est du sûr! Pas de syndicat chez moi et pas de tire-aux-flans bande de forbans. J'suis votre patron mes gaillards alors rentré dans le rang! Compris.

L'art c'est éprouvant et moi je vous le prouve.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vivre libre ou mourir indiquer le groupe Beurrier Noir.
libère tes pinceaux avant qu'il ne se révolte.

apres la neige je passe prendre des photos de ta galerie comme convenus.

@+ Eric.bruyant@free.fr