mercredi 31 octobre 2007

Augmentation

Le pouvoir d'achat de notre Président va augmenter.
Super! il va pouvoir allez faire des emplettes plus complètes pour une nouvelle starlette. Les chiens tenus en laisses discuteront de leurs petites vies. Les pauvres feront grise mine et la nuit endormie, ils rêveront à leurs petites vacances de Toussaint avec une amertume toute particulière.

Devenez radin, c'est la mode.
Comptez ses petits sous, c'est tendance
Serrez vous la ceinture, faut prévoir le retour du boomerang...

En attendant faut continuer à faire ses courses. Continuer à ronger le budget. Aujourd'hui, à Sucy c'est jour de marché... Alors c'est sûr, on me rendra la monnaie des quelques pièces lancées dans l'économie régionale. Pour information, les dix kilos de patates à quatre euros, c'est grâce à un contact qui me livre le colis cet après midi. Bagatelle pour des légumes. Le commerce de gros à de l'avenir.
Je fais mes réserves pour l'hiver.

mardi 30 octobre 2007

Hauteur et ascension




























Grand papier 2001
"genèse... Hop la vie"
180cm X 95cm




lundi 29 octobre 2007

Contre jour pour un matin


Positif ou négatif, c'est la dualité du jour. Détail d'une œuvre en cours

dimanche 28 octobre 2007

Anto hors traits


Habillé d'un gilet de fer éclaté,
le tronc rayé, l'œil aux aguets,
j'ai planté mon pinceau usé
dans la toile brute de mes pensées.












Petite sculpture assemblée
Manitou d'atelier. " Môa". Anto 2001.
(15 cm x 5 cm). Collection perso.

samedi 27 octobre 2007

Cartographie personnelle



Devant, derrière, sur les cotés.
Des choses à faire
Des îles à aborder
Des lignes à tirer
Des couleurs à taire
Des fantômes à chasser
Des terres à peindre
Des ombres à supprimer
Des mots à élever
Devant, derrière, sur les cotés.





Naviguez,
Divaguez.
Naviguez
ou bien errer sans faire de vagues à l'âme.

Mémoire d'un bois



Lui, il est fini... C'est un cousin germain de "brut de bois". Un soir, il est parti faire un tour, et ne reviendra pas. C'est comme cela... Il a trouvé son cadre de vie.









Le faucheur attends son heure.
Moi, je reste planqué dans mon bois...
La serpette à la main.

vendredi 26 octobre 2007

Brut de bois


Quelques planches de contre plaqué, des vis, des fusains, de la peinture.
J'arrive pas à me dire qu'il est fini. Mais sommes nous finis?
Je viens de le ramener de ma réserve. Passera-til avec brio l'épreuve finale?

jeudi 25 octobre 2007

Touché, coulé


Ne dérangeons l'eau qui dort sous mes pinceaux
Dans le fond, j'ai trouvé une terre sous marine.
Dans un premier élan , touché par la poésie des eaux.
Troublé devant l'agitation veine, je freine
et me baigne les yeux grands ouverts.

mercredi 24 octobre 2007

Un franc tireur à l'atelier

Jérôme Toq'r, il est venu faire une visite à l'atelier, prendre des nouvelles de l'ours bleu que je suis et savoir combien il mesure (derrière le chevalet fait allure de toise). Il est heure trente et on décide se taper la cloche à notre gros resto chinois... Quantité qualité à volonté... Il me raconte ses histoires de vie de peintre participatif et des projets nombreux qu'il a en vu. Môsieur Toquer, il est aussi barré que moi... Un gourmand de la vie, un avide de sensations.
Il a lâché un travail très lucratif pour se lancer dans l'aventure Vitalis.
Un truc du genre: tu participes à ma réunion autour de la peinture et tu t'éclates à faire une oeuvre à plusieurs avec tes doigts et ta tête. Puis avec des pinceaux, de la couleur, tu travailles avec ton envie de faire... Et alors là; tu découvres des choses qui te foutent la banane. T'es alors plus heureux. Il a raison quoi? Faut les bouger les salariés actifs ou passifs, les petits vieux sympa ou pas et les handicapés mentaux ou bien moteur! Le résultat est coloré, vif, donc joyeux. Un plus pour leurs vies.

-"Faut avoir la rage, mon gars! Pas se mettre à avoir la trouille". Surtout quand t'es devant un groupe de participations et d'échanges... C'est d'la performance à hauts risques. Jérôme; lui, il aime cela. Il en puise de l'énergie vital pour son travail perso, et je le comprend. Bravo.. Mon gars, tu fais la résistance.

Coté privé, Il a trois enfants, lui aussi...Dont une p'tite Blanche, un petit cœur... Jérôme est devenu au fil des ans un bon poteau de joutes verbales... Je ris facilement de ces frasques et lui des miennes. C'est bon de se moquer des copains... et c'est si bon d'en prendre plein la tête de temps en temps... Au fait; on en est où d'la lettre de Guy?

Le petit roi de lumière


Genèse à la croix (101 cm x 101 cm) Anto 2000-2001


Petit mail ouvert à tous
Frédéric et Astrid, merci beaucoup d'avoir mis votre tableau en ligne... Et oui, qu'il est beau chez vous, bien au chaud... Je l'avais revu lors de notre petit dîner chez vous, j'ai eu ce petit pincement à l'âme en le revoyant ainsi flamboyant dans votre nid douillet.

J'ai donc découvert votre bébéblog sur le net (voir lien pour les amoureux de nouveau-né), l'insatiable envie de voir un bébé grandir ne m'épargnera pas. Sera-t-il le 'Truman" de la blogosphère? ou bien simplement l'enfant qui d'or n'a que la nuit pour semer ses rêves... En tout cas, il est Melchior, l'enfant qui fait fondre les pixels, celui qui porte bien au chaud le secret de l'innocence. J'aime le monde qui aime la vie. J'aime la vie pas à pas...
Bien à vous ces moments heureux.
Anto

mardi 23 octobre 2007

J'ai pas consommé, je vous le jure














Anto fait
Black out
19h.54m.04s
20h03 et des watts plus tard...



lundi 22 octobre 2007

Hier, aujourd'hui, demain

La maison du lac... C'était bien, hier soir sur la chaîne qui diffuse autre chose que de l'ultra violence... J'ai fais le plongeon dans le lac... avec Henri Fonda et Katherine Hepburn magnifiques, sensibles. Revoir ce film, un vrai régal... Depuis 1981, j'ai pris des rides et je veux bien vieillir maintenant.

Aujourd'hui, Annie Bret est venue me faire des offrandes et on a papoté devant un bon café... J'ai rangé l'atelier et pris le temps de répondre à mes courriers. Pas d'image pour vous...
Je fais l'inventaire des choses à faire... Bientôt Munich, pour une exposition de groupe.
Il est temps d'avoir un peu d'actualité... Le 11 novembre 2007 c'est historique. Anto à Munich,

Demain, je préparai mes fonds sur mes papiers format raisin . Mais demain, c'est demain et deux mains au travail valent mieux qu'une tête qui pense en avance ou en arrière. Là... C'est du présent.

samedi 20 octobre 2007

Black out




Rigolons un bon coup, c'est la fin de semaine. La Fiac a encore oublié la peinture et les artistes de l'ombre. C'est Show-off qui remporte la palme d'or des installations...
À l'écoute du temps, qui veut que l'art d'aujourd'hui se cristallise sur des médiums suceurs d'énergie... Je suis un gentil "has-been" qui croit à l'orée de la nuit et à ses évocations. Le ciel qui nous fustige et nous envoie ses messages. Nous surfons sur l'idée de l'inutile tant nos craintes sont présentes.

Ô ciel, les néons brûlent trop vite.
Les vitrines de l'art officiel organisent sa petite gabegie.
J'en carbonise mes chairs de tant de charbon cramer pour si peu. Charbonnier du jour j'attends la nuit du zéro électrique du 23 octobre avec impatience. Cinq minutes pour se donner une conscience. Une victoire pour l'art?

vendredi 19 octobre 2007

Simple bleu à l'âme



Le ciel est bleu.
L'air est frais.
L'envie d'un petit verre absinthe.
Un parfum de sexe.
Un parterre de pensées bleues.
Un sifflement à l'âme.
Les yeux encore plus piquants.
Une caresse dans le sens de la plume.
Un dernier appel.
Une lubie pour des terres croisées
Là où plus rien ne pousse, j'm'en vais
planter une graine ou deux.

jeudi 18 octobre 2007

Mesures

Quatre mètres cinquante au carré de bonheur pour un rectangle

La grève menace

Je fais grève, car depuis que j'ai appris ce qu'était un régime spécial, je me suis engagé. Artiste, et de plus affilié à la maison des artistes, c'est plutôt devenu un métier à hauts risques. Alors je milite et descends dans la rue...

Voici mes premiers slogans;
Aux arts citoyens! aux larmes nos maigres retraites.
Stoppez le massacre des bébés acryliques!
Non! aux intempéries mentales dues à la précarité de nos expos.
je proteste contre les émanations pestilentielles de produits artistiques.
Pensez à nos positions inconfortables devant le chevalet.
Assez des cadences infernales des coups de pinceaux.
Votez un minimum syndical de nos appointements d'exposition.
Stop à la malnutrition pendant une journée de travail!
Non, à la solitude de l'isolement forcé dans l'atelier.
Non, c'est non et oui, c'est oui. Alors, peut-être!...

Bon! j'y crois pas, mais cela valait le coup d'essayer... Parfois, il y a quelqu'un qui écoute.

Ma retraite n'est pas menacée... car j'avance sans y penser, mais faut dire
que pour faire bien et prendre l'air, je manifeste.
Un artiste ne bat pas en retraite.

mercredi 17 octobre 2007

Musique d'un début chaotique

Voilà... c'est parti...
je peins sur la toile et c'est n'est qu'un début.
Le vide devient couleur... Le blanc gris, se teinte de bleu... Je garde les contours qui comptent, les personnages envahissent le terrain et le vent divin porte jusqu'à moi les restes de mes dessins antérieurs comme autant de réminiscences à partager et à en scène sur la toile.

Cela se compose comme une petite musique sur une partition. On griffonne les premières mesures, on rate des notes qui bouchonnent, on en gomme certaines et puis une ligne de plus et un bémol puis une double croche... et c'est alors plus juste. Plus mélodieuse ma mélodie, ma pastorale. Ma symphonie du chaos s'envole. J'écoute ce début et je devine sa suite.

Modérato le père Anto

mardi 16 octobre 2007

La grande cité

Je vais à Paris, aujourd'hui... Là où tout se mélange. On va parler exposition, projets et tout le tintouin... Faut savoir bouger ses fesses et sortir de l'atelier... Un grand galeriste de la rue de Verneuil me disait il y a fort longtemps: -"Quand tu es un artiste connu, tu passes la moitié de ton temps à faire ta promotion" ... C'est vous dire mon désappointement... Je préfère l'atelier et continuer à travailler sur la toile. Tant pis pour les ronds de jambes à tour de bras.

dimanche 14 octobre 2007

Repos du guerrier

C'est lui le héros.
"Moi, je m'en brosse des charges héroïques."
Aujourd'hui, c'est dimanche.

vendredi 12 octobre 2007

Frénésie du grand format



Me voici au bord de ma falaise...
Je suis âne... têtu l'animal.
Je regarde encore mes enfants...
Il y a du monde en suspension.
Celui-ci est parti vivre ailleurs.










Collection privée
Paris
150cmx150cm
2003.

jeudi 11 octobre 2007

Carrément bien


Après une longue journée de travail, me voici à l'expo d'Annie Bret à Nogent... D'un coup d'œil c'est bon, c'est sympa et chaleureux. L'accrochage est sérieux et sans faute. Mais, faisons un petit tour de l'expo... Voici un pêcheur à ligne sur son carré d'eau; deux poisons rouges semblent être destinés à finir dans un sac plastique de mon poissonnier. Deux chevaux sortent la tête de leur box; point de compétition en vue pour eux. D'ailleurs, ils partiront ensemble vers de nobles pâturages; ils sont les premiers travaux en bas-reliefs d'Annie.




Voici plus loin, plus tendre que jamais des jeunes mamans donnant le goût du lait à leur bébé affamé, vision de femme, de mère, d'artiste. Puis plus drôle, des poulettes jacassent pour une prise de bec inévitable; une petite scène de la famille Poularde... Alors je remarque une Mémé Bretonne, plutôt timide, qui rentre sa tête et joint les pieds en dedans, elle est près de la porte:-"Mais, je connais celle-là.!", me sonne ma mémoire.







Au détour de la grande salle, un Ermite avance lentement en
posant une canne sur un sol absent, puis au loin deux sirènes
rêvent certainement à leur bel Ulysse ou à des marins qui ne
rentrent pas forcément à bon port tous les soirs.
Alors revenons en arrière et petite salle, sur un méga mathématicien désappointé chercheur de H2O qui se questionne sans trouver de réponse au réchauffement climatique, "y plus qu'à voter Al Gore" que je me dit... En avant cependant, devant moi, un grand taureau se dresse pour faire son Minotaure.

Puis surgit une papesse improbable qui lit une bible qui ne parle que d'elle; Plus vite vu une licorne essaie de sortir de son écrin, un marié et sa marié en duo ont chacun leur cadre, un arbre de vie plutôt morose tombe sous mon regard; Une boite pour mal entendant me cause et j'y comprend le dialogue des sourds; En plein milieu, un squelette démesuré me rappelle le fameux "bonjour Martin" de Saint-Agil. Sur le mur du fond, plusieurs corbeaux en attente de leurs fromages font grise mine sur fond gris, je croise encore quelques poules qui attendent, sagement dans leur boite, leur avenir dans nos assiettes, puis un cornu plutôt vert me fait un clin d'œil de travers...

C'est alors qu' un buveur de vin trempe son nez dans un vermeille de bordeaux....C'est déjà l'heure du buffet... Je papote et sirote un champagne qui remonte en bulle, Tout cela me met en fête. C'est la fête à Annie.

Vous l'aurez compris, c'est une mythologie du quotidien qui se tient là... Il ne vous reste quelques jours pour allez voir ce magnifique travail de collage... Comme mon ami me l'a dit "des collages sacrés"... Carré des Coignards.... Carrément bien l'expo d'Annie.

mercredi 10 octobre 2007

Intérogation

Artiste rarement sur ebay... 5 jours pour acheter chez Michel Ray
"et si les hommes pensaient un peu plus aux oiseaux rares"?




mardi 9 octobre 2007

Terrain bizarre


je veux toujours y croire. On va pas la laisser crevé notre planète. On va pas attendre la fonte des neiges pour faire plaisir aux industriels. C'est la croix et sans la bannière. Ils sont où les verts, il n'a plus que des vers de terre. Demain, j'arrête de me plaindre. Promis; demain, je me roule dans la farine pour voir si mon pain il est meilleur. Juré; je change de moyen de transport et je prend mes tapis volants pour quitter le terrain. Craché; je fais des pieds et des mains pour garder le moral vaillant. Si je mens, je vais en enfer...

En fête, je reste sur terre pour continuer à me consumer.

.

lundi 8 octobre 2007

Vertes sensations


Voilà qu'on apprend que la France ne respectera pas les accords contre la réduction de ses CO2 dans les prochaines années. De quoi devenir encore plus vert et botter en touche.
C'est la mode du moment. Vive la France... qui s'enlise!
Rugby et Ovalie... Contre toute attente en demi finale...
Black out, la France restera black quand même...

Qui veut encore jouer au grand jeu de la pollution.
Cocorico et pots d'échappements... Point de salut dans la basse cour... Vivement les grenades à Grenelle ou des mols pénétrants dans nos ministères. Samedi, on va les éclater...

Un petit cou cou d'un piètre piéton qui rêve d'une terre plus bleue.

dimanche 7 octobre 2007

Illusion d'une nuit


L'art et la matière


j'ai réfléchis à la manière dans l'art.
J'ai pensé à de nouvelles formes de créations.
j'ai songé à changer de style et devenir néo-existant.
J'ai envisagé l'abstraction et ses nouvelles échappées.
J'ai intellectualisé le processus vital.
En conclusion, j'ai fortement dérapé.
J'ai passé une nuit blanche à cogiter sur la présence de l'art.
J'ai cru m'interroger, hier au soir devant l'écran, c'est raté
Symphonie d'une nuit pour l'art et la manière d'y croire encore.

jeudi 4 octobre 2007

Entre nous trois


"Ils sont pas beaux, ni laids. Sont deux hirsutes de la vie. Sont pas forcément contents. Sont pas reconnaissables. Sont plus ou moins réussis. Sont pas encore montrables. Sont surtout éblouis. Sont pas très net, non plus et cela, c'est pas d'aujourd'hui. Dans l'atelier, il n'y a pas que du bon et du plaisant à voir. Sont comme cela; un point c'est tout. Exclamation, tu les fermes tes guillemets. C'est toujours en suspension les interrogations..."

mercredi 3 octobre 2007

Pic et pic...

Monsieur Collet-Gramme,
c'est pas la plume qui vient à me piquer.
Ni le jeu de l'oie qui sombre ma nature.
Perroquets de mes bas gestes,
les mots me toquent et sonnent.
Pivert, mon écorce est tendre.
C'est le sol qui m'enfonce.
Cacatoès, ton bec reste muet.
L'ivraie de l'enlisement et le vent dans les plumes...
L'eau de mes yeux noirs patiente.
Continue à me picorer l'esprit...
Ce n'est qu'un jeu. Un "je" de dupe.
Âme strates, j'ai plus un gramme.

mardi 2 octobre 2007

Célébrations


Carton creusé "la vérité nue" 2004.



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Carton creusé "Le départ" 2004.

lundi 1 octobre 2007

Réforme par deux, preuve par neuf.

Aujourd'hui, on va gagner plus... Youpi!...Vlà les heures sup... Le travail c'est la santé. Bienvenue dans le plaisir et la luxure. Deux lois, deux mesures. Les trente cinq heures et les heures supplémentaires. Faillait y penser. Ils l'ont fait.

Il n'y a qu'en France qu'on se les tire par les deux bouts et par les deux trous de ma lorgnette, je commence à comprendre pourquoi je ne compte plus le temps passé sur la toile dans l'atelier.
À quand une loi sur le nombre de coup de pinceaux?

Pour Papy Jospin... Hip hip hip hourra !
Pour le petit Nicolas... Hip hip hip hourra !
Et pour la preuve par le neuf faudra attendre un peu plus tard.