mardi 31 juillet 2007

Tête à tête

Martine Hadamar est venue me voir ce midi. Petite visite d'amitié, au gré de nos regards complices sur l'année écoulée, elle me parle et j'écoute le sens de ses mots. Elle à le gentil cœur et j'aime cela. Elle regarde le travail en cours dans l'atelier, arpente l'univers du gars. Parle technique et passe à l'idée de l'humeur et du doute, des hauts et des bas de celui qui fait. Nous déjeunons à la cantine du Bijou bar et nous devinons ensemble notre futur et nos aspirations. Aucune indigestion à signaler. C'est du tout bon.

Il est trois heures et temps de regagner le train train de l'atelier.
Belle Martine s'en retourne les yeux soleil.

"Bise à toi sœur sensible.
Que le plaisir de faire hante tes gestes, belle amie!"

lundi 30 juillet 2007

Tous dans le bain

Un petit bain à deux, c'est deux douches tout seul.
Alors c'est charmant et bien plus marrant...
On cause éponge, savon et toutes les bulles s'en vont.
De l'eau à la douche et de la bouche à l'égout...
C'est pas le tout, allez zou!
Décrassez vous les Z'amours.



Hier, j'ai passé l'éponge sur ma pudeur...
Petite lueur partagée d'un bain.
Ah souvenir de nos nuits romaines.



















Anto.Baignade autorisée.2007

dimanche 29 juillet 2007

L'heure du départ

À Dinard, une quarantaine de tableaux d'Anto.

Celui-ci est arrivé chez Christian et Éliane en mai dernier avec le dernier cru de mes tableaux. Cette livraison m'a permis de passer un beau moment avec eux.

Je m'apprête à repartir là bas le 6 Aout et cela pour une bonne semaine.
j'emmènerais quelques œuvres nouvelles pour le Onze Aout et la fin de saison en terre d'Armor.
Le "Onze zoute" est une manifestation que les galeristes du centre ville
organisent chaque année. Toutes portes ouvertes jusqu'à minuit, plus de trois milles visiteurs se déplacent ainsi dans les galeries pour rencontrer les artistes et leurs derniers travaux... Même à Paris on ne voit pas cela. Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas. Soirée sympa et conviviale à la bonne franquette.

samedi 28 juillet 2007

Rien et pour cause


Trop fait la fête à Paris. Trop fatigué pour opérer.
Un bistouri dans la tête en écoutant le bal perdu.
Trompettes et musiques jusqu'au petit matin.
Bal musette et travail ne font point bon mariage.
Merci Hugo et Michel pour cette soirée.

vendredi 27 juillet 2007

Partir et batiffoler

jeudi 26 juillet 2007

Marque Page


Je tire ma charrette sur la route et croise les enfants de mère courage
"Il faut préparer le sol à l'amitié" disait Brecht, alors mettons les graines en terre et attendons que gentillesse et humanité poussent en nous tous.

Ce jour là, j'ai revu les tableaux de la pièce.
Maison de la culture à Reims, un instant suspendu.
Le jeune que j'étais, éblouit par tant de nuits, y découvrit
vaillance et respect des faibles.

Le théâtre est l'instant qui vit et revit.

mercredi 25 juillet 2007

De l'or entre les mains


Grand nigaud,
où est passé la poule au pot.
Mon gros salaud,
tu l'as plumé, enfant de fumée!
Bon à rien et prêt à tout.
T'es tout grillé au UV, pas vrai.

Sales chiens! De l'or entre les mains.
Vous avez volé l'or de ma terre.
Bande de nains sans jardins.
Chiens galeux de Kyoto.
Vous sourirez moins bientôt.

Mes chiens du chaos... Là haut...
Vous mangeront tout nu.

C'est du tout vu.
C'est pour bientôt.

Phase transitoire



"Tirer l'éternel du transitoire" disait Baudelaire. Quelle belle affaire!

Me voici dans la merdasse, l'instinct au bout de mes mains et puis rien.
Aujourd'hui, les références ne servent qu'à t'embrouiller les méninges.
Il ne me reste plus qu'à prendre le jus des dieux et m'ébattre dans l'aléatoire.



"je suis un guerrier en ce jour et la nuit ne me fait plus peur."

Bête de somme


En faire trois fois plus, c'est se tuer à la tâche. Et que non! Quand on aime le danger on ne risque alors plus rien. On s'est préparé au grand saut.

Quand j'étais petit, je ne savais pas qu'il me faudrait, pour assouvir mon désir de liberté, aller au labeur, au chagrin disent certains. Je suis maintenant l'âne qui regarde en avant et refuse d'avancer. Les vacances sont proches.



Allez l'artiste au boulot et au trot. Bourricot d'Anto.
"Faut se motiver si l'on veut durer".

mardi 24 juillet 2007

Dans les plumes


Tout solo l'ange des oiseaux... À terre tant le ciel est en colère. Il peut faire la moue et penser à l'hiver.

Frottis frotta les pinceaux en fusion.
Il n'y plus rien que la chaleur des couleurs.

Journal des sens


Ne jamais se dérober, ne céder en rien à la facilité, se réinventer dans la continuité. Décidément, il est dur de ne pas patauger dans la semoule. De l'intime pudeur jetée à la face du monde, de la violence de faire sur soi l'effort de se raconter, voir le résultat et ne pas désespérer d'y trouver quelques clefs pour mieux vivre.
il en faut du courage mes amis. Affrontez le souvenir des instants mélangés.

Quel acte insensé, que d'impudeurs condensées!
Je suis le fou du moi car j'apprends l'envers du décor depuis si longtemps qu'il m'est devenu aisé de m'y promener. Je ne sais pas le pourquoi, ni le comment, mais je préfère de loin le désordre et l'absurde.

Quelle vie pleine de sens! non sans méandres.
Accrochez vos ceintures... L'aventure continue.

dimanche 22 juillet 2007

Sans couleur

no comment

vendredi 20 juillet 2007

Paysage croisé

C'est en photographiant cette vue depuis ma chambrette que j'ai vu que certaines de mes constructions paysagères n'étaient pas si mentales que cela... Au détours d'une image.

Chavagniac la Fayette est devenu le petit coin de retraite paisible de mon géniteur et de ma gentille marâtre. Trois cent âmes pas plus.

Une pensée pour eux.

jeudi 19 juillet 2007

Un sauvage à Dinard


Peter est un personnage épique; sa démarche chaloupée, ses cheveux long, gris blanc, voici mes amis, un patriarche biblique en quête d'absolu et de simplicité.
Héro malgré lui d'une histoire picturale à jamais achevée, il travaille pour l'histoire d'une terre personnelle en devenir.



Depuis trente ans, il construit son univers d'artiste en marge. Si vous allez en Espagne, vous appréhenderai alors sa folie; à flanc de coteaux sur son parc, il y a planté de ses mains des sculptures énormes aux formes généreuses et brutales de poésie.
Digne de Gaudi et du facteur cheval, il réalise à tour de bras de drôles maisons colorées faites de faïences et de béton d'où sortent, animaux divinatoires et autres femmes bleues aux bras levés, crachant par la tête les fumées d'une cheminée intérieure. Un royaume de l'extraordinaire vous y est offert.




Un p'tit clic pour avoir l'adresse


À notre première rencontre, j'ai senti le bonhomme:
Grincheux et exigent, austère aux louanges et aux politesses.
Cet homme là est une brute que j'aime bien.

Il expose cet été à Dinard chez notre galeriste et ami de galères.
Allez donc y voir son travail récent!


Peter Buch - peintures et sculptures, à la Galerie Artémise - Dinard - Jusqu'au 20 aout 2007

Leçon de persiflage

"Toujours sous les quolibets; je l'ai appris la leçon terrible".
-"Que me chanter vous là, bien ancrés dans vos certitudes".

Vous qui êtes prisonniers du gris de vos maux.
Écrans de vos impatiences, "téléphages "de l'information
Arrêtez de me chaperonner et de me terrifier;
je sais voler et me reposer en terre amie.

J'irais jouer pour ma part dans les contrées éternelles
de l'enfance, loin de ces sifflets et autres railleries raisonnables.

Plein gaz vers le voyage insensé.

Le triangle des Bernudes sera mon refuge,
Ma musique est interne et n'a pas besoin de codes.

Vous n'êtes point coupable.
La vérité est qu'à trop donner de leçon; l'on siffle le mauvais son.

mercredi 18 juillet 2007

Belles de Nature

Étonnant cette nature, elle peut révéler nos désirs.
L'arbre qui cache la foret.
Yves vient de me téléphoner...
Reprendre le contact avec l'homme des bois n'est pas simple.
"Clic Quête" sur le titre de l'article, tu seras surpris...
d'y voir le charnel et la peau des arbres.
Prenez plaisir à voir dame nature.

Ondes nocturnes



Je t'en conjure, ne prend point ombrage de nos disputes, ma muse.
Parcelle de mes rêves, Mon oiseau messager.
Je me plie sous le toit de ta main.



.

mardi 17 juillet 2007

L'alchimie d'une surprise

Il a poussé la porte restée ouverte, le sourire aux lèvres.
j'ai entendu son rire de la bonne surprise qu'il me faisait.
Il est lui, magnifique et en pleine peau.
Retrouvailles et accolades, l'ami Gérard, est là, devant moi.
Le regard à l'affût, il englobe l'espace, en tire le jus.
"tu bosses, laisse moi voir"...
Allez! on est pas là pour cela: -"Posons nos fesses au comptoir des amis retrouvés." Raconte moi, entend moi; Tour à tour nos fantômes agitent, dans les couloirs de notre conversation, les draps que nous avions mis trop facilement sur eux .
Moments limpides, cristallins, la poussière bat le sol.
Belles histoires et mythologies passées.

Tu ouvres le coffre et le trésor est toujours là.

"S'il te plaît, donne les clefs que j'en fasse des répliques pour mes amis" Merci! Gérard de cette visite pleine de sens.
Que du bien pour l'alchimiste des fondamentaux.
À bientôt.





Gérard Lujan
à l'atelier devant mes petits pots.





Laisser partir


Dans la vie il y des moments de tendresse.
En voici un.
Un sucre d'orge, une montée de plaisir.
Une caresse et vont au loin,
pratiquer leur vie, les
bougres de chenapans.

Marée basse


Hier au soir, j'ai préparé une dorade pour un tête à tête avec mon ange.
Ce qui me fais penser poisson aujourd'hui. Carpe diem en rade de Brest.
Un poisson au repos sur son banc de sable.
"Au boulot... Espèce de fainéant!"

lundi 16 juillet 2007

Pluie d'été


14 heures et des bananes: J'attend la pluie et me souvient des flaques d'eau juste après l'orage... les pieds dans l'eau, la dernière goutte et la chaleur des blés. Mon enfance dans l'Aube. La vie encore toute rose pour moi.
Pour eux encore une triste histoire. Déracinés les pieds noirs. L'odeur du goudron et des plumes hante encore ma famille.


Garderons nous longtemps le souvenir de l'enfant
qui découvre pour la première fois la pluie avec sa main?


Flip
flop, font les gouttes qu'à chaque éclat elles te nourrissent.
Le soleil revient inlassablement, c'est ainsi que les choses vont.
Pauvre con!







16 heures et des clics: Quelques courriels pour annoncer ce blog au fur et à mesure, j'envoie dans l'espace les missives d'un revenant d'outres peintures. La pause informatique c'est pour garder le moral. Se sentir exister, avoir des contacts en dehors de l'aventure. Arrêter de peindre pour peindre. Penser aux autres. Stopper immersion.
Reprendre le fil des discussions interrompus.
Éloigner la facilité. Archiver et montrer.
Attendre la nouvelle idée. Quelle gentille folie.

16 heures trente deux et les poussières : "Radiohead" tourmente mon atmosphère.
La musique envahie l'atelier, un coup de fouet. L'énergie se trouve dans la rupture du silence.
Je balaie le sol en écoutant; "Im a winner...". je prend le manche du pinceau "anyone can play guitar"... N'est ce pas pas Pablo honey!... My friend's.



17 heures bien passés:
La guitare se désaccorde bien vite dans le camaïeu de mes pensées. Petit dessin illustrant la phrase: "À chacun son métier, je ne suis pas une rock star, moi je gratte avec ce que je peux"


Encore une brève d'atelier.
Ah! ce Anto toujours au comptoir de ses idées.

Livre ouvert

C'est qui? c'est quoi...
pour une habitante? Un œuf?
Un nid pour une perle rare qui va surgir!

Cécile et son histoire.
La belle nageuse Pandaia.

J'attends des nouvelles de ta maison.
Strate après strate les mots de l'amitié;
dans un livre ouvert dans l'océan du verbe
pour t'offrir mon soutien et ma force.
Tes jours vont devenir nacrés et lisses.
Merci de m'avoir appelé, il a peu.

Retour des nuages

Je vois rouge, ils sont revenus.
Pire, ils vont nous cracher dessus cet après midi.
"Y a plus de saison, mon bon monsieur".
Orages et désespoirs.
Silence abstrait d'un éternel recommencement.
Vacarme de l'âme et gros cumulus dans mon crâne.
Que faire quand l'éclair me foudroie partenaire?
Par tonnerre et Toutatis! Je ne suis qu'un Gaulois.




Petite pensée pour Philippe Canal et Jean-Paul Savignac
http://www.ladifference.fr/fiches/livres/chantdelinitie.html

dimanche 15 juillet 2007

Vite et bien

Magie de l'instant. Le sang de l'animal coule en moi.
Je suis ce soir un âne demain peut-être un lion.
L'antonymie d'une pensée reste une manière de penser.








Vous pouvez agrandir l'image.
Pour mieux la vivre.

Danse compagnon


Faboulous troubadours...
Fait moi plaisir; tape moi sur le tambourin de la vie. Profites du souffle du vent pour propager ta bonne humeur. Arrache toi du sol et vole. C'est encore la bamboula dans ma tête... Hémingway
écrivait "Paris est une fête"... Et moi de continuer à dire "la vie est une danse". Alors tape du pied et frappe des mains... Danse compagnon et irise tes sens.

Décalé... Mais Heureux
Le jour de gloire est passé. Le dimanche aussi vite.
Notre petit Nicolas premier de sa classe, a tiré ses
pétards aux pieds de la belle dame de fer.



Hier au soir:

Chez Jean-Louis et Babeth.
Garden-party aussi, vraiment Sucy-en-Brie; "Cela bouge aussi".
À l'improviste en guet-apens , je prend une biture sans le savoir.



"Gueule de bois" sur bois pas flotté.

Bonsoir à vous, il est chaud ce jour.
Alors, je vais travaillé cette nuit, à la fraîche.

samedi 14 juillet 2007

Charbons ardents pour une nuit blanche


Merci Isa, Merci Pat,

j'ai passé une très bonne soirée et cela jusqu'à l'aube.
Bravo!!! j'ai pas vu la nuit passée, aujourd'hui; c'est encore hier... Nuit blanche.
J'ai un petit peu abusé, j'ai la tête compteur,
le foi jaune, et transpire plus qu'à l'habitude.
Je vous bise... Duo de choc... Le Anto va pas faire des vieux os, Va bruler en enfer. Merci de l'accueil et "vive le brasier de l'amitié!"

Ce jour, c'est quatorze juillet, petite pensée pour Marquet... le coup pour nos drapeaux.




"The BarbeukGarden
Party"... Hier au soir

Devancer les évènements, c'est tout un art.



Petite citation visuelle.
J'aime bien ce peintre.
Il ne savait pas bien dessiner au début.
Mais quand on me parle de la France
je dis Marquet et marquer un but c'est déjà
être champion de l'Europe.Non?
Cocorico mon drapeau.



Albert Marquet
(1875-1947)

vendredi 13 juillet 2007

Finie est la sieste.


Mes pots au repos s'ennuyait que l'on ne viennes y tirer le jus.
Ils ont pris le temps d'une sieste, d'une rêverie eux aussi.
Le temps pour moi de recevoir quelques phrases amies.

Même au repos ont me félicite... y sont sympa les amis.

"Anto,

Mon ami, mon frère de sang, l’incontournable fulgurance de l’être, celui pour lequel j’ai régulièrement des pincements au coeur de ne pas partager avec lui des moments de simplicité primale. Je dois te l’avouer tu me manques Anto, pour ta sincérité d’être, le don permanent de toi sans voile sans fioriture, tes excès naturels, ta faculté à surfer sur la transgression contrôlée. Ton sourire à la « prunelle » en veille permanente, l’œil buccal des regards intérieurs portés par la sève de l’immanence, par les rayons de la lumière divine qui sourd en toi en permanence. Tu possèdes la Parole fondamentale sans le savoir vraiment, ce n’est pas rien ! ".
Gérard Lujan

"C'est trop, c'est trop beau... Je ne suis qu'un bon à rien..."
Merci tout de même, Poète! Et tes mots assemblés ressemblent à mes trois couleurs affamés.
Ils font appel à nos mémoires, nos instants en mélanges, séparés bientôt à nouveaux mêlés.
Le plaisir de te voir, au vue de l'absence sera grand.

Anto, le tout petit.

Droit à la paresse

















Je profite du soleil, quand il y en a. Le temps de vivre à fond les bons moments.
C'est vendredi treize et je ne vais pas gagné au loto.
Mais" Bon tirage!!" cette photo de l'Anto au dodo.

Une poussée de sève


Je danse sur une musique imaginaire. Techno-fleur.
Un rythme ancestral et pâle... Un détail de plus. Et un signe encore que tout est bleu. Cela m'envahit un petit peu.

Finitions et compassions

Faut finir ce qui est commencé... Aujourd'hui, je vais terminer cette petite toile. Le ciel chauffe et la coulée du glacier m'annonce le retour du soleil.
Faut effacer pour l'instant ce ciel gris et retrouver le goût de la vie. Miracle! Il refait beau.

jeudi 12 juillet 2007

Retrouvailles et Madame

Peggy, elle s'est mariée... Elle est Madame "Peggy Saint Ambroise". Elle est aussi maman d'une petite Rose et d'une galette plutôt brillante (voir la photo du Cd). Depuis trois ans se fait prendre en photo et pousse la chansonnette qu'elle écrit savamment, nous raconte des histoires de "coquettes" et autres "salamalecs" , nous amuse avec ses pirouettes et sa blanche jupette.
Et me cloue bien le bec. J'ouvre mes mirettes et mes esgourdes.
Je suis dans un cabaret, bien accompagné.


C'était hier au soir et juste pour un soir...
Mais, je suis sûr que d'autres belles dates de concert suivront...Je vous dirais, ici même, quand et où. La prochaine fois où elle ouvrira son coffre à jouets.
Hou Hourra. Bravo! Bis répétitas.

Me voilà donc, assis, à une table avec François, Benoit, Denis et le Frédo
à écouter la belle voix de notre miss Peggy. Elle a de l'énergie positive, cette femme...
S'il te plaît :"Garde pour nous l'âme qui nous déride."
La musique de ses acolytes bien sympathiques ravive mes souvenirs... Retour en arrière.



De toutes les couleurs...
C'était en 97, et avec eux.
A cette époque, on faisait les malins à la tombée de la nuit et le jour des expositions pour découvrir des jeunes talents. Peggy nous soutenait et riait de nous voir nous agiter de la sorte.
Quelques petits noms sont devenus un peu plus grand depuis. J'ai à vous citer
en vrac; Ciro Rizzo, Laurent Belloni, Antoine Coreia, Boris Bukulin dit Öbo ,
Pascal Vochelet, Marie Delmotte... Les autres ont du arrêter leurs activités... Ah je m'oubliais
y avait aussi Toto le Anto.
Douze artistes sur douze mois, pas mal! non!
C'était notre galerie à Paris, un petit coin de paradis.

mercredi 11 juillet 2007

Le baiser d'un matin



C'est un carton plein de tendresse...




Comme une bouffée
de bonheur, tous les matins, il l'embrassait.
Elle se laissait faire. lui tapotait le dos.
Puis chargé de ce câlin , il s'en allait plein d'entrain.

Vin dieu

Ce matin, je repense au magnum de Bordeaux bu la vieille.
La coupe aux lèvres, et cette bouteille sortie avec amour par Peter d'une cave lointaine. J'en ai pour tout dire, les papilles qui en frémissent encore. La belle Fanny, qui repoussait un parfait gâteau au chocolat loin de sa gourmandise... Légendaire...?
Des discussions en cascades. Un galet lancé en ricochets dans l'océan. Succulente soirée pour ma Solange dans l'échange de l'instant et de nos souvenirs en partages. Nous avons bien ri de nous.

ô plaisirs instables d'une bonne tablée.
Vingt dieux! Que les matins sont doux.

mardi 10 juillet 2007

Promenade


Dans l'atelier attend patiemment ce tableau que j'ose m'y promener encore une fois. Deux ou trois touches. Allez et venir... Pas à pas, j'aime ou j'aime pas, c'est sans but aucun que la promenade prend un sens.



Main dans la main, elle m'accompagne légère.
Aujourd'hui, j'avance confiant.




Ce soir, je m'en vais bavarder et Dîner chez Fanny et Peter. Achille ne sera pas bien loin, le petit pokemon qu'on claironne. Bon soir pour nous.

On est pas tous des saints

C'est en deux mille trois de l'an de Grâce que naquît cette petite peinture. Elle fût réalisée à Praz-sur-Arly
durant ma participation au fameux festival "hors les normes" , organisé en ce temps par le P'tit père Louis Chabaud, artiste de son état, et M'dame Paulette, sa gentille compagne.
Des bons vivants assurément.
Une pensée pour eux et un godet à leur santé... puis un autre pour la Moustache à Chabaud... puis un autre à la camaraderie et un dernier pour oublier ce que l'on a fêté...
Sachez que depuis, ils ont oser ouvrir une galerie associative à Lyon en quartier de la Croix Rousse...
Elle a pour nom "Singul'Art". Singulier non!
Allez les voir de ma part si vous passez par là...
Vous y serrez bien reçu. Hips...

lundi 9 juillet 2007

Diablotins


Je viens de finir un papier ébauché en 2001. J'habitais sur l'Île-Saint-Denis à ce moment-là.
Eh oui!...il lui en a fallu du temps afin de revenir vers moi.
Dans un vieux magma de dessins laissés à l'abandon dans une boite carton.
Surgissent à moi ces diablotins.
Naissance ou renaissance?

De toute manière, je tire le diable par la queue...

Bon vent

Sur la trace des mots, page après page. L'esprit s'égare et les pensées fusent... Racontez la vie d'un petit peintre qui au loin fait sa route... Que de phrases pour pas grand monde.
Tant pis! j'ai planté mon drapeau au sommet de mes rêves.
Noir désir chantait "le vent l'emportera" sur l'album "des visages des figures"...
La peinture, elle, fait moins de bruit.

dimanche 8 juillet 2007

L'eau à la bouche

Chers Cookies à la nougatine qui m'ont, un jour, rassasié vers les quatre heures, je vous rends maintenant la monnaie de vos pépites chocolatées.

Hier, je déchire l'emballage, et garde sous le pinceau cette accroche du texte en collage: "plus de goût!"... J'en fais les ailes d'un ange qui salive. L'eau se dérobe sous lui. J'ai imbibé le papier d'un bleu couleur ciel. J'ai étendu ta couleur cuivrée, le rose d'une pensée, le soleil de l'été.

L'écume monte en moi.
L'eau du robinet...
C'est terminée.


"L'eau à la bouche"Juillet 2007

Petit tour à l'atelier


Cette fois un peu de soleil me guide vers l'atelier, puis très vite le gris et la pluie reviennent.

Le doute s'installe dès le retour à l'atelier; il me faut alors, regarder sans crainte, ce qui est commencé. Puis attendre la venue d'une fée. Trier dans mes idées. "Le peindre" est un état d'âme qui ne se programme pas...Par où commencer...

Laissez parler l'instinct sensuel...
Foncer sur les couleurs, ou bien fuir...

Sous mon crâne, il y a des montagnes inaccessibles,
des pics et picotis, des Vésuves de fusions...

Apprendre à se protéger...
Prendre ce qui est bon.

Apprendre de toute façon.

samedi 7 juillet 2007

Grisailles tenaces

Ils avaient dit "beau temps sur Paris"... Mais que du gris...
Deux mois encore de ce temps là et je quitte la France.

Plus les œuvres s’enchaînent à mes basques et plus dur devient l’habit à porter. Alors, je travaille en tee-shirt.
Il se fait tard... et l'envie, l'énergie n'y sont plus.

Faut pas forcer l'animal à penser.
Vivement demain.













Carnets au sol avec dessins du jour.

Ne courbe pas l'échine et grisaille-moi cela...

Glou glou


Un autre poiscaille qui piaille.

Déchirure d'un ciel


Un petit carton que je creuse et peins en pensant à l'orage.
Une discussion à ciel ouvert avec la terre où je suis né et où d'autres, bien sûr, auront à livrer bataille. Les éléments en colère, la fin tiraille les moyens; laissez passer l'outrage.












À nos enfants, plus tard, un monde vivant ou une terre en révolte?

vendredi 6 juillet 2007

Institut Bancal.



Ggael et Mel,
voilà des vrais barrés. Après douze années d'amitiés sont toujours présents, les compagnons du parvis de Beaubourg...

Des fous lâchés en pleine rue, des saltimbanques de la joyeuse humeur, ces jongleurs d'idées et de mots sont de bons vivants. Par devant et par derrière aussi.




Hier, au soir...ils ont fait une halte, là. À la maison...
Histoire de s'éclater avec nous et de
nous siroter, bien sûr, tout l' bar.
Et cela jusqu'au coup de barre.
Merci, à la Miss Mirabelle.
La liqueur du coeur.


Promo pour les non-sots >
Depuis deux ans, ils ont créé à trois un spectacle de marionnettes pas nettes.
Accompagnés d'un zeste de musique décalée, ils y jouent les agitateurs d'objets
à neurones. Cela fonctionne plutôt bien d'ailleurs pour eux.
Bientôt une date à Paris... Mais quand pourrais-je revoir l'histoire de Double Nelson?
Allez donc y voir, de plus près, sur le lien intégré au titre de cet article.

Quelle belle nuit passée...
Et les voilà repartis... vers d'autres terrains de jeux.


Mais, où est donc passé
le Lucio, le troisième larron?
-"Ils m'ont dit qu'il était en amour."