dimanche 30 septembre 2007

Week-end nature

"Les fleurs noires" détail


Samedi soir, Denis et Pascal à la maison... On papote et on picole peu. Pour le dîner, des lasagnes vont nous clouer le bec un instant. Le Jardinologue, l'ami Pascal, me confirme le nom d'une fleur dont j'adore l'odeur vanillé. et sucré. Le "Brugmansia aurea" qui est aussi appelé "trompette du jugement". Tout un programme. Si tu en manges un bout c'est la fièvre et délires assurés... La nature peut nous surprendre, nous confondre. Denis écoute et moi j'enregistre. On refait un petit tour de musique avec les Strokes et Bjork en parlant des problèmes liés aux pesticides, puis nous nous couchons.
Le dimanche c'est un petit tour dans l'atelier, pas envie de bloguer alors je peins des fleurs. C'est midi, je rejoins Denis et ses filles, on déjeune tous ensemble et on décide d'aller se promener dans les bois d'à coté. La cueillette de champignons vénéneux s'est révélée fructueuse; ce soir: "Pizza et salade", pas de champipis... Un film "Épouses et concubines" pour éclairer mes lanternes. Extinction des feux. Fin du Week end.

samedi 29 septembre 2007

Petite pause

Je dois acheter des nouveaux panneaux de bois, des toiles et de la peinture...
Je suis en rupture. C'est pas la joie... J'aime pas...aller à la dépense.
Aller dans les magasins, c'est tenter le diable. L'orgie de références
qui s'offrent à vous... La vraie tentation. Quand je sors, j'ai le ventre noué.
Combien de supports en lin ou coton deviendront des œuvres dignes du nom?

J'aime pas... l'ambiance de l'abondance.
Dans l'atelier, t'as pas besoin de tout.
Mais si tu sens que cela va bloquer tes créations.
Faut savoir faire la... Petite pause.

Le matériel c'est une chose, mais sans t'es plus grand chose.
Tu peux plus faire... C'est quoi un artiste sans peinture?
-"C'est un homme tout simplement" me diriez vous.
-"Et bien moi je ne veux pas être un homme que simplement"...
Aussi je pars à la chasse aux pots... C'est bientôt l'ouverture.

vendredi 28 septembre 2007

2001, odyssée de l'humain


Ce soir, Valérie vient à la maison pour diner. Ce qui me fait vous montrer ce tableau.
En 2001, je travaillais déjà ce que plus bas vous avez vu se construire par étapes.
Ici, c'est plus fourni... Entre ciel et terre, Je devais avoir envie d'occuper l'espace.


jeudi 27 septembre 2007

Bonne conscience

Je me suis occupé de mes courriers. J'avais dans l'idée de passer à autre chose.
Vous savez qu'il faut savoir décompresser. Le temps de peindre n'est pas tout
dans la vie d'un type comme moi. Alors, y a rien de nouveau à l'Est... de mes
pensées. Sauf les Birmans, qui se font emprisonner, museler et pire tuer. Alors,
tout ce qu'on fait est à relativiser. Et, c'est pas pour me la raconter. La petite
histoire c'est qu'on est plus dans coup, tant il a de misères sur cette planète.
On voudrait s'engager, défendre et puis on préfère la maison.

Je ne sais pourquoi, je continue à écouter les nouvelles.
La bonne conscience de faire partie du tout.
Comme tous les jours, j'expie dans le confort.
Dans ma sphère, il y a aussi moi, et moi qui regarde moi.
Cela est. Cela vit. C'est ma vie. Merci de la vivre avec moi, ma petite vie.

mercredi 26 septembre 2007

Vue de loin pour un ensemble


Un petit clic dans la nuit

Titré pendant la récolte

Vous la sentez la montée en flèche du tableau.
Un petit détail en attendant la suite...




Aujourd'hui, c'est jour de paie. Bingo Bank...
Merci, au gentil galeriste. Un petit chèque au nom de l'Anto
Cela fait du bien. Moral à la hausse... Normal, je ne vit pas
comme les Papous en Papouasie. Ici, faut du papier chiffré.




L'oiseau, petit messager, c'est poser sur mon
bras et j'ai trouvé le titre de ce grand bois...
Il était bien temps. "Les semeurs d'étoiles"...
Allez va...

Attrapez m'en une au vol pour voir, c'est pas si simple.

Les étoiles ne sont jamais simples à conquérir. Faut déjà
choisir celle que l'on aime voir scintiller dans le bleu de
toutes ses nuits.

mardi 25 septembre 2007

Avant immersion


Serpentin d'une journée.




Il est 10 heures, je vais continuer le tableau.



Il y a un moment de flottement dans la composition de cette partie de droite. Les bleus doivent être mieux définis. La petite étoile doit trouver sa nébuleuse. les pétales de la fleur seront rehausser. Le petit lézard n'a pas encore ses mains ni ses pieds. Une étoile et son cercle rappellera la présence de l'escargot. L'âne aura l'œil ahuri.




Il est bientôt temps d'introduire un autre apport en couleur.
Faut garder une gamme serrée. Ne pas oublier les prochains tours de passe-passe du recouvrement. Allez Anto... Vite aux pinceaux pour bleuir ton jour...






Voilà encore le loup... Y' a pas peur du Lou. Ni du Pierre Lou.
Un pot de terre face au pot de cœurs. Pas de bol, c'est déjà là.
Le landau et sur la route... Jérôme et ses jumeaux... Vu ce jour.
Ou la faute à Melkior. Pas grave, je relirai Voltaire.




C'était un temps où les révolutions battaient leur plein. Où la peur
avait faim. Y'en a plus des révolutions... Finies; plus qu'une couleur.
Le orange. Du orange à toutes les sauces. Couleur de l'indépendance?




Elles sont célestes nos belles révolutions.
On a la mémoire courte face aux planètes.
Mais, maintenant le pire; c'est qu'elles sont
informatiques, nos révolutions.
À la baguette, la planète.
Wifi le qui qui? Adsl l'acrobate.
Bienvenue dans mon zoo.

Envie féroce


Bonjour à vous, aujourd'hui je vais en découdre...

Mes petites conquêtes dans l'espace de ce tableau m'ont fait du bien au mental. De plus, vous avez été nombreux à me rendre visite via l'Anto Sphère et certains ont trouvé que le reportage d'hier avait de quoi faire naître des envies féroces. J'ai de plus en plus de supporter sur ce blog. 26 villes en France; c'est déjà un score... Merci à tous "mes visionautes préférés".
Voici encore la preuve que l'homme n'est pas un loup...

Suis devenu un sportif de haut niveau faut "Performer". Maintenant, transformer c'est mieux... La France va-t-elle passer sa poule?
Y a du renard dans l'air...

lundi 24 septembre 2007

Unissons le bleu et noir














Début en promesse, une fleur et en spirale s'écrit une histoire. Et sur le tableau noir, une craie a laissé ses traits... Des mains enquêtent... Des animaux en attente, des couples en devenir. C'est le début d'une vie en bleu et blanc sur fond noir. Une genèse à inscrire.








Hier, j'avais mis en place l'ébauche, j'en apprécie ici encore le moment. La peinture attaquée par la gauche vient appuyer ma lecture de l'ensemble. Progression naturelle... Touche après touche, le bleu enferme le dessin. La crème sépare les éléments, les rend visibles. Ici, deux personnages sont en train de s'embrasser? les bras sont à retoucher. L'on verra cela après, allons à l'essentiel...







Je vous fait partager les différentes étapes
de ce grand format sur bois, afin de vous montrer
la montée progressive de mon plaisir de peindre à nouveau en grand.




D'atteindre avec moi le sommet de la montagne... Pouvoir y planter le dernier pinceau à la surface de la plus haute des crêtes.
"Poussez le cri du combat qui foudroie"
"En avant les amis, le chemin est ardu"


Les bras tendus au ciel comme un vœu lancé aux dieux... Attendrons nous longtemps l'écho de notre cri poussé?



Pour qu'en fin, vibrent à l'unisson, les lumières froides du bleu et du noir.





Voici le haut qui prend forme,
les personnages arrivent à prendre place
Le petit vent des couleurs aussi ...

Un personnage de l'ombre intervient pour lier le plongeon d'une femme.
Elle a pour nom Pandaia... C'est ma belle nageuse qui recherche une perle.
Allez continuons encore plus en haut, l'étoile... et ses amis.




Le matou, c'est Mistigris qui se joue la nuit des cœurs.

La lune l'accompagne et la petite guerrière à dans l'idée de trouver son bonheur, l'oiseau lui montrera-t-il le bon chemin... Elle regarde vers le bas.


Le Nuage est porteur de message.
La jarre en attente d'un quelconque breuvage.
C'est que je dois avoir soif... C'est la croix pas
la bannière. Cela avance les Z'amis ... Prenons
maintenant du recul et posons tranquillement
notre regard sur l'avancée du travail....









Conquêtes d'un jour

Cliquez sur l'image pour voir plus en détail.
"C'est pas grand comme début...
La suite au prochain numéro."
Demain, s'annonce haut et fort...

vendredi 21 septembre 2007

Image numérique


"C'est pas pareil qu'en vrai, mais c'est beau quand même."

jeudi 20 septembre 2007

Le silence des mots

"............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
..............................................................................................................
............................................................................................................."

mercredi 19 septembre 2007

Parti aux confins

Jean Jacques Scherrer est parti rejoindre sa forêt Égyptienne.

Je suis triste et heureux... Regarderai en moi les Goûts de nos soirées à mots précis. J'invoquerai les traces de vies que tu as laissé. Centimètre par centimètre, géomètre du sillon creusé.

Et comme encore une fois te parler:
-"L'idée de l'Homme-poète que tu es, m'a fortement ridé et lissé sur les sentiers des mots, j'ai souvent pensé à toi. C'est que misère que tu sois sous terre, toi, si vivant dans le recueil de nos temps forts. Du coté du passage Molière, traînent encore nos pas. Fracture du temps réel. Va vers tes confins tranquilles, là ou la terre est blanche".


"Le poème n'est pas seul à respirer- Par temps secs ou lisible" Jean Jacques SCHERRER

Messagerie de l'instant volage

Sortie de la cage aux mails pour vous.
Lui> Ok pour ce soir. Penses-tu que l'on pourrait plutôt se rejoindre vers 18.00 ?
Moi- "woui... bistrot Beaubourg comme un goût de "nous revoiloù". Hibou..."
Lui> Le retour des Grands Ducs !!!














Moi- "Hibou, ducs... C'est chouette. Tête de piaf.
Lui> Tu as toujours la plume aussi légère !!!
Moi- "Woui... c'est devenu naturel."
Lui> C'est le propre des oiseaux rares. Tête de linotte !
Moi- "Linotte... La notoriété de la linotte s'arrête à son seul nom... Peu de gens connaissent l'aspect de ce fringille couleur de terre, très mimétique sur le sol où il passe le plus clair de son temps à la recherche de sa nourriture. La mue de printemps fait cependant perdre au mâle la discrétion de son plumage hivernal. Le front et la poitrine deviennent rouge écarlate, et il lance alors, perché bien en vue, son gazouillis mélodieux et désordonné. Eh bien, Je suis comme lui et je n'y peux rien faire...
Lui> Je ne te connaissez pas "Oisologue en toupet" !
Moi- "Du toupet j'en ai pas, sauf l'audace de publier cet échange de mails pour des retrouvailles qui, ce soir, nous emmènerons à causer certainement sur la plus haute des branches."

Merci l'ami d'alimenter ce blog par tes bons mots... Vivement ce soir.

mardi 18 septembre 2007

Détour de mots





Un dessin pour le bruit de la pluie.

Faudrait que je reprenne l'idée...
Comme si en parcourant le passé, on
pouvait éviter la chute des cheveux...
Le chauve vous salue
et continue sa route.

lundi 17 septembre 2007

La beauté du noir

"Lorsqu'on peint, on peut déboucher
soudain devant une idée noire
qu'il vaut mieux la laisser dormir
et poser de suite les pinceaux
puis éteindre la lumière et partir."

dimanche 16 septembre 2007

Terres bleues

Dévisager les terres et rêver d'ilots prometteurs.

samedi 15 septembre 2007

L'apprentissage

Je suis pas sage...
Les amis ont du courage...
J'ai plus l'âge
de mesurer la longueur de mon sexe.

Ce tableau daté de 2003 a été vendu à Dinard cette année.
Je ne sais... à qui, mais il est parti...
La longueur du temps reste mesurable.

jeudi 13 septembre 2007

La vie en rose


Chez moi, il y a comme une envie d'aller ailleurs
Chez moi, il y a des bras tendus et les rêves du plus petit matin.
Chez moi, il y a des pinceaux à la place des fleurs
Chez moi, c'est chez moi. Et c'est pas tous les jours rose.

mercredi 12 septembre 2007

Montée astrale

La nuit s'annonce et rougeoie de ses feux tandis que son masque frémit. L'ascension est bien longue et la vie si courte que seul les morts s'élèvent sans penser à tant de beautés ratées. Où est passer mon saint esprit? C'est pas que cela est, c'est alors que cela fût.

mardi 11 septembre 2007

Fleur de coeur















Petite graine à planter et à préserver loin du froid. Gros cœur à tendre et peut être à prendre. Les mots doux, assurément, nous font faire des bêtises.










Voici une œuvre de 2003 en attendant mes nouveaux boulots.

Attente nocturne

Je suis à mon balcon comme d'autres dans leur maison
j'observe la ville et ses lumières et l'heure s'en tourne sans raison.




lundi 10 septembre 2007

Tournant de pensée

Plus légère et plus complète aurait été ma joie si j'avais pu rester innocent. Je suis coupable d'être devenu "homme" et artiste.
Ardent et penseur, j'évolue dans le secteur des idées. J'écris au jour le jour les gestes de demain. J'arpente les méandres de ma mélancolie tel un bon sauvage éduqué et j'apprends à reconnaître l'escroquerie, la copie et la bêtise dans ce petit monde qui est le mien.
La sphère reste ronde, le carré carré
et le triangle garde ses trois cotés.
Reste ma courbe en trait à l'infini qui se centre en elle-même. Plus léger, j'aspire à moi la veulerie et l'évacue aussi sec. Ma terre est blanche et mon clocher la lune.

Petit clin d'oeil à Didier Simon.

"La ville endormie 2006"

samedi 8 septembre 2007

Ovalie et déception

Anto n'a pas fait cocorico, hier au soir... Temps mort devant la télé.
C'est que des fois, on se laisse prendre au jeu... des coupes du monde.
vive les balles au bond... vive le ballon.
Surtout quand celui si tourne pas rond.

Bon, j'ai depuis quelques jours des problèmes d'appareil photo...
À la technique quand cela vous contrarie, cela vous met en faillite.
Je n'ai plus de scanner depuis mon retour de vacances...
Faut donc patienter. Je rattraperais par la suite...
votre manque d'images du toto qu'a plus de photo à vous faire croquer.

vendredi 7 septembre 2007

Mémoire d'une nuit





Un dessin vite fait en 2006, sur un papier journal...
Évocateur du martien que j'étais.

C'est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas le choix.
Je travaillais un peu la nuit ma peinture... Et le jour, je parlais beaucoup. j'apprenais à me servir des logiciels de mise en page, je passais ma vie devant l'ordi... C'était pas une vie.

Cette année-là, souffrait en moi, le désir de taire mes maux.

Mais l'envie de sortir du cadre et de laisser parler les mains ont pris le dessus. Je peux voir maintenant l'avenir plus serein parce que j'ai des maux à te dire.

mercredi 5 septembre 2007

L'espace blanc


La blanche et belle toile, l'étoile qui pousse l'autre. Le sentiment d'une douce virginité est bien lointaine. Géométrie du variable, proportion à la grandeur. Il faut libérer l'espace, le conquérir, l'inventer. Caresser la surface des choses ne suffit plus. Faut s'emparer de l'idée et la défendre.
S'immerger en soi, et laisser bouillonner le plaisir de voir grand et sans blanc.

Dans l'atelier, je viens d'accrocher une toile de belle dimension laissons venir la suite... À plus tard... Je vais aiguiser mes fusains. Préparer mes brosses. La peur de l'espace blanc ne tiendra pas bien longtemps.

lundi 3 septembre 2007

Histoire de ne pas tirer la couverture que vers soi.





Voici que le livre de Saïd Mohamed "Un enfant de coeur" est vente chez les agitateurs de talents. Vous saviez que la FNAC a bien "d'la niaque" pour diffuser ce gars-là.
Vous remarquerez qu'il m'a piqué une œuvre pour faire sa première de couverture. L'ami de longue date à bien de la verve lui aussi. Dans ce livre vous n'y verrez point de jeunesse dorée, mais bien des enfants en désarroi face au monde de la vérité. Je vous souhaite d'en lire la crème et d'en retenir le jus. Cliquez sur le lien y trouverez ses autres livres disponibles.

dimanche 2 septembre 2007

Mythophobie moderne


Petite leçon participative
Mon petit Pégase, sans mérite ...
vient de se rendre compte
qu'il fait bon de revenir un peu sur terre.
Les vacances sont finies.
Les impôts arrivent.
Serons-nous z'ailés?

samedi 1 septembre 2007

Sacré soir.


"Petit à petit, l'oiseau fait sont nid
Cinq, quatre, trois, deux, un."
je viens de réécouter Sieur Bashung. Papillonnez... Papilles aux nez.

Les jouvenceaux et jouvencelles deviendront
adultes un de ces jours... Papillonez...

Repas festif pour l'aduler
Au menu de ce soir, j'ai concocter en salade, une Méditerranée composée. Puis des petits Cœurs de Saint-Jacques et filets de lotte en papillote ont su nager dans le jus des poivrons rouges et des citrons frais. Un parfait au noix et son café ont été apporté en ce soir sacré. Champagne au frais de la princesse "Caminade"

On avait, en effet, invité notre Denis et ses filles à fêter. Petit appétit, j'ai bien mangé.
Petit à petit, on a bien ri.


Bonne anniversaire mon cœur en ce premier jour de septembre.
Les enfants ont dansé... Nous ont a aimé...