lundi 16 juillet 2007

Pluie d'été


14 heures et des bananes: J'attend la pluie et me souvient des flaques d'eau juste après l'orage... les pieds dans l'eau, la dernière goutte et la chaleur des blés. Mon enfance dans l'Aube. La vie encore toute rose pour moi.
Pour eux encore une triste histoire. Déracinés les pieds noirs. L'odeur du goudron et des plumes hante encore ma famille.


Garderons nous longtemps le souvenir de l'enfant
qui découvre pour la première fois la pluie avec sa main?


Flip
flop, font les gouttes qu'à chaque éclat elles te nourrissent.
Le soleil revient inlassablement, c'est ainsi que les choses vont.
Pauvre con!







16 heures et des clics: Quelques courriels pour annoncer ce blog au fur et à mesure, j'envoie dans l'espace les missives d'un revenant d'outres peintures. La pause informatique c'est pour garder le moral. Se sentir exister, avoir des contacts en dehors de l'aventure. Arrêter de peindre pour peindre. Penser aux autres. Stopper immersion.
Reprendre le fil des discussions interrompus.
Éloigner la facilité. Archiver et montrer.
Attendre la nouvelle idée. Quelle gentille folie.

16 heures trente deux et les poussières : "Radiohead" tourmente mon atmosphère.
La musique envahie l'atelier, un coup de fouet. L'énergie se trouve dans la rupture du silence.
Je balaie le sol en écoutant; "Im a winner...". je prend le manche du pinceau "anyone can play guitar"... N'est ce pas pas Pablo honey!... My friend's.



17 heures bien passés:
La guitare se désaccorde bien vite dans le camaïeu de mes pensées. Petit dessin illustrant la phrase: "À chacun son métier, je ne suis pas une rock star, moi je gratte avec ce que je peux"


Encore une brève d'atelier.
Ah! ce Anto toujours au comptoir de ses idées.

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